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COMMENT ÊTRE PLUS PRODUCTIF EN THÈSE ? 3 clés pour mieux vivre sa thèse

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La réussite, ça tient à quoi ? Comment font ceux qui réussissent pour rester toujours motivés ? En doctorat, y a-t-il un secret ? Finir une thèse c’est bien, la finir dans de bonnes conditions et en temps voulu, c’est mieux non ? Alors, comment être plus productif en thèse et avoir enfin le sentiment d’avancer pendant le doctorat ?

Les amis, je veux dire une chose importante dès mon introduction : ceux qui ont réussi leur thèse n’étaient pas toujours motivés. Ils ont compris qu’ils ne l’étaient pas et ils n’ont pas cherché à le devenir. Ils ont accepté le fait d’être inconstants. Ils ont intégré dans leur vie le fait que la fatigue varie en fonction des heures de la journée, des jours de la semaine et des saisons dans l’année. Ils ont saisi que leurs humeurs changeaient, que leur moral variait selon des évènements impossibles à anticiper. Et pour pallier cette inconstance de la motivation et de l’inspiration, ils ont mis en œuvre une stratégie.

Cette stratégie tient en trois règles qu’il ne faut pas se contenter de lire. Comprends-les et applique-les pour changer profondément ton rapport au travail, et terminer ta thèse avec plus de légèreté que tu n’aurais jamais imaginé pouvoir acquérir à ce niveau d’études. Ne culpabilise pas de prendre le temps de faire ce travail.

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1. Être orienté résultat

Être orienté résultat, c’est comprendre la chose la plus élémentaire au sujet du travail : ce n’est pas une question d’heures. Arrêtez de vous demander combien d’heures vous devez travailler sur votre thèse, et commencez à penser en termes d’efficacité. Des doctorants passent leur journée à la BU ou au labo pour travailler. Ils arrivent à l’ouverture et repartent à la fermeture. Quand on leur demande combien d’heures ils travaillent sur leur thèse, ils répondent six, huit heures par jour. Demandez-leur s’ils ont le sentiment de travailler assez, et de tout faire pour réussir, ils vous répondront : « oui ! ».

Maintenant, demandez-leur s’ils ont le sentiment d’avancer. S’ils ont le sentiment d’être efficaces. S’ils sont satisfaits de leur avancement, si leur thèse se termine, s’ils ne souffrent pas de la monotonie. Vous toucherez là aux vrais sujets du parcours doctoral. La mauvaise nouvelle, c’est que travailler huit heures par jour sur une recherche ne garantit pas d’être productif en thèse.

Certains le font et cela marche pour eux, alors essayez. Mais si la motivation diminue rapidement et que vous commencez à souffrir à l’idée d’y retourner ou si vous commencez à vous dire que la recherche n’est peut-être pas faite pour vous, alors arrêtez de travailler de cette manière et posez-vous quelques questions :

  • Sur 6-8 heures travaillées, combien de temps es-tu vraiment productif ?
  • À quels moments es-tu le plus efficace ? Le matin, l’après-midi ? Au début de la session de travail, ou après deux heures ?
  • Combien de temps restes-tu concentré ?
  • À quel moment es-tu le plus distrait ?
  • As-tu tendance à procrastiner ?
  • Quand procrastines-tu ? Avant de commencer, ou après un certain temps à travailler ?
  • Est-ce systématique, ou est-ce principalement lorsque l’enjeu est grand ?

Sois orienté résultat au lieu d’être orienté temps de travail. Si je te dis : « tu as 3 secondes pour me dire ce que tu dois absolument faire aujourd’hui. » Tu me réponds quoi ? Quelle est l’action que tu dois absolument faire pour avancer ?

Quand vous lisez un article ou une monographie, ne bouquinez pas. Si vous voulez bouquiner, faites-le bien sûr, mais durant vos weekends ou sur votre temps de loisir. En recherche, demandez-vous toujours : pourquoi je lis cet ouvrage ? Quelle information je cherche ? Les chercheurs lisent rarement l’intégralité des ouvrages et des articles. On lit en diagonale : l’introduction, le sommaire, les chapitres ciblés, la conclusion. Cherchez les éléments clés.

De même, faire des fiches pour chaque ouvrage ou chaque article lu est loin d’être une pratique qui a fait ses preuves. On croit qu’on fait une fiche pour ne pas oublier les éléments importants, mais bien souvent on note tout « au cas où » et quand on ressort la fiche un an après, on a besoin de relire l’ouvrage. Faire des fiches est très souvent une perte de temps monumentale. Faire des fiches vous rassure, mais cela ne sert pas souvent à faire avancer votre recherche.

À la place, vous pouvez par exemple noter dans un fichier la raison pour laquelle vous avez lu ce livre ou cet article. Quelle information cherchiez-vous ? Notez les idées fortes du document qui sont en lien avec cette information, avec les citations et les numéros de page. Puis rédigez : en quoi ces idées fortes sont utiles à votre recherche ?

C’est ce qu’on appelle « faire de la restitution active ». Cela permet d’être sûr d’avoir bien compris ce qu’on a lu en le restituant avec ses propres mots. C’est utile pour apprendre à rédiger de manière scientifique, mémoriser et s’entraîner à la rédaction, mais c’est aussi un gain de temps pour la phase de rédaction de la thèse. Vous n’aurez plus besoin de relire les ouvrages déjà lus, et vous saurez vous approprier vos lectures.

Ce genre de pratique vous permettra d’être enfin efficaces. Être orienté résultat, c’est changer complètement de vision au sujet du travail. C’est se dégager de la logique qui est inculquée et martelée durant la scolarité, et prendre en main son temps. C’est se mettre en mode projet, avec des deadlines. En doctorat, prenez les commandes. Arrêtez d’accumuler vos heures et passez à l’acte. Mettez en place les actions adaptées à votre recherche.

Huit fois sur dix, les doctorants font cette erreur : travailler huit heures, dont trois réellement efficaces, au lieu de se demander ce qu’ils ont vraiment à faire. C’est une stratégie d’évitement bien connue pour ne pas se confronter à la difficulté ou aux blocages qui se présentent. C’est aussi un moyen de légitimer un financement, ou de se convaincre qu’on travaille dur quand on est victime du célèbre syndrome de l’imposteur en doctorat.

Personne ne va venir à la BU vous dire qu’il faut arrêter. C’est à vous de vous prendre par la main et de vous sortir d’une logique qui ne vous rend pas service. La réalité est celle-ci : une thèse peut durer dix ans au rythme de huit heures par jour.

être plus productif en thèse

2. S’organiser efficacement pour être plus productif en thèse

L’organisation est l’une des clés pour être plus productif en thèse. Mais s’organiser, ce n’est pas seulement remplir un agenda ; c’est savoir où on va. La différence entre les deux tient en peu de choses : dans l’agenda, on a tendance à confondre objectifs et actions.

Lire un article scientifique n’est pas un objectif, c’est une action. Si ton objectif de la semaine est d’avancer dans ta recherche, ne place pas la lecture d’un article dans ta liste d’objectifs. Place un créneau dédié à la lecture de l’article dans la première journée de la semaine.

Commencer la rédaction d’une thèse de doctorat est un objectif, pas une action. Si c’est ton objectif de la semaine, mets en place des actions qui te permettront de le faire. Par où dois-tu commencer ? Faire le point sur ta problématique et ton plan peut être une première action à placer dans ta semaine. Relire les fiches que tu as rédigées durant la phase de recherches est peut-être une autre action à mettre en place. Écrire le premier paragraphe nécessitera sans doute une session de travail à part entière, car c’est celui qui te demandera de rassembler toutes tes idées et te fera passer à l’action.

Confondre actions et objectifs mène à la procrastination et au sentiment d’échec :

– Si tu places la lecture de ton article en objectif de la semaine, tu vas diluer ton temps.

C’est ce qui va te conduire à lire l’article et à en faire une fiche de lecture détaillée, pour être sûr d’avoir effectué l’action en long, en large et en travers. Certes, l’objectif sera atteint. Le problème, c’est d’y avoir passé la semaine. En programmant une seule session de quatre heures lundi matin, tu aurais été obligé de lire l’article en diagonale et de te poser les bonnes questions pour agir efficacement. Cette fiche n’était probablement pas nécessaire. Elle a peu de chances de comporter les bonnes informations.

– Si tu places la rédaction de ta thèse sur un créneau de quatre heures lundi matin, l’angoisse va commencer dès dimanche. Tu vas préparer vaguement des choses dans ton esprit, tu vas mal dormir et le risque de procrastiner lundi matin est à son maximum. Personne ne peut noter une telle action dans un agenda. Cela demande une planification, de la préparation et de la méthode : c’est un objectif.

S’organiser, c’est aussi allier travail, détente et sport. C’est hiérarchiser les priorités et comprendre que si l’action que tu dois absolument faire aujourd’hui est d’aller voir ta famille ou prendre du repos, alors c’est ce que tu dois faire. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’écouter – on va y venir – mais qu’il faut mettre en place des créneaux pour les loisirs.

Votre esprit doit prendre le large pour fonctionner. Il a besoin de repos, et les weekends ne suffisent pas pour toute l’année. Les doctorants oublient que les salariés ont droit à cinq semaines de congés par an. Avez-vous planifié vos cinq semaines ? C’est vous le boss. Il ne s’agit pas d’être clément avec vous-même, mais de rester dans la légalité !

Si vous êtes salarié pendant la thèse, avez-vous pris en compte votre surplus d’activité dans le décompte des semaines de congés annuels ? Je vous connais, mes chers doctorants salariés. Vos cinq semaines de congés sont dédiées à la thèse. Mais attention à ne pas vous fragiliser. Que vous preniez sur vous, que vous laissiez de côté les loisirs durant quelques années, que vous réduisiez le sport et que vous tiriez un peu sur la corde, c’est possible. Mais au-delà, vous exposez votre santé à des risques importants. On ne récupère pas la santé mentale lorsqu’on la perd.

L’organisation doit être votre priorité. Soyez orientés résultats dans le travail autant que dans le repos : préférez la séance balnéo à la télévision, la marche aux réseaux sociaux, la sieste à la rêverie.

3. La discipline en thèse, c’est quoi ?

La dernière clé du combo gagnant est la discipline les amis. Sans elle, pas de résultats. Un beau planning c’est bien, s’y tenir c’est mieux – mais c’est plus dur. C’est pour cette raison-là que planifier vos loisirs et vos moments de détente est beaucoup plus intelligent que de ne pas les inclure et de laisser vos envies vous prendre par surprise.

Alors, parlons de discipline en doctorat.

La discipline, c’est quoi ? Quand on pense à la discipline, on pense à la scolarité ou à l’armée. En doctorat, qui n’a pas déjà pensé à s’imposer une course à pied tous les matins au réveil pour se mettre dans de bonnes conditions ? Plus catholique que le Pape, vous vous imposez ce que votre directeur ne vous a jamais demandé, et vous vous transformez en officier pour vous imposer un cadre auquel même vos parents n’ont pas pensé quand vous avez redoublé la quatrième.

Et si le Miracle Morning était le pire ennemi des doctorants ?

Je m’explique. Pendant mes années de thèse, un documentaire a changé ma vie parce qu’il a fait évoluer ma perception du travail et du rythme en doctorat. Ce documentaire de Clara Bellar s’appelle « Être et Devenir » (« Being and Becoming »).

Il propose une réflexion sur l’éducation et sur l’apprentissage : certaines familles faisant le choix de ne pas scolariser leurs enfants, le film propose un éclairage sur la manière dont ces enfants apprennent au quotidien – parce que les enfants qui ne sont pas scolarisés ne finissent pas illettrés, loin s’en faut. Ils apprennent à lire tout seul.

Ce documentaire a changé ma vie parce qu’il a résonné très fort avec ce que je vivais en doctorat. Depuis ma première année de thèse, je cherchais à m’imposer un rythme de travail « scolaire », qui ne fonctionnait pas avec la réalité de la recherche. Faire de la recherche et apprendre, voilà deux notions qu’il faut questionner pour comprendre le mal-être des « bons élèves » que nous sommes, souvent, en doctorat.

S’imposer un planning de prépa pour s’imposer un rythme et se discipliner ne fonctionne pas vraiment en recherche, ou pas longtemps. Pourquoi ? Tout simplement parce que le mode d’apprentissage n’est plus celui que vous avez connu jusque-là. Vous devez expérimenter pour apprendre, et non plus absorber de la connaissance en suivant un programme. La connaissance que vous absorbez doit servir un problème inédit, et non plus être récité comme en licence ou bien synthétisé comme en master.

Avancer en doctorat, en recherche, c’est comme avancer dans la vie. Vous ne savez pas ce que vous allez découvrir, et vous remarquerez que votre avancement en recherche vous fait avancer humainement. Vous évoluez avec cette recherche. Pourquoi ? Parce que vous découvrez des millions de choses par vous-même. Ce que vous découvrez, c’est l’humanité qui le découvre quand vous faites de la recherche.

Et cela change tout. Cela change votre posture vis-à-vis de l’apprentissage. Cela vous rend plus humble, cela vous rend plus attentif, plus intuitif, plus curieux dans la vie. Et plus vous êtes curieux, mieux vous cherchez, et mieux vous avez tendance à vous disperser.

Il est possible que la recherche remette en cause l’élève que vous avez toujours été, et vous pouvez vous sentir déboussolé par ce changement d’identité – beaucoup de doctorants ont d’ailleurs besoin que le directeur de thèse donne la marche à suivre, qu’il ait des attentes, qu’il donne de la reconnaissance, et qu’il ait ce rôle de professeur voire de parent qui vous manque à présent.

Alors, la discipline c’est quoi ? En doctorat, la discipline c’est mettre au point vos propres règles et vous y tenir. Ces règles sont celles de votre recherche. Son élaboration va requérir que vous renonciez, sans doute, aux repères que vous aviez jusque-là dans la scolarité. Il va s’agir de prendre la main sur votre formation, que vous en deveniez pleinement l’acteur et que vous compreniez que votre rythme va se caler sur celui de votre recherche.

Lorsque vous vous sentez bloqué, c’est souvent parce que votre recherche patauge un peu, il manque un élément pour y voir clair, il y a une zone d’ombre. Lorsque vous vous sentez perdu, c’est souvent le moment de revenir à votre plan et à votre problématique, vous avez besoin du chemin. Lorsque vous vous sentez épuisé, c’est souvent le moment de décoller le nez de l’image, sortez les mains du cambouis et laissez vos idées décanter. C’est là, que vous avez des déclics en faisant vos courses ou sous votre douche.

La discipline en recherche, c’est ça. C’est vous fier à vous-même. C’est vous aligner avec vos expériences, c’est rester curieux parce que si vous l’êtes, les bonnes questions viennent d’elles-mêmes et vous savez où trouver les réponses.

Si vous n’allez pas bien, vous ne pourrez pas produire une bonne recherche. Ne vous saturez pas psychiquement, ne vous épuisez pas physiquement. Ce qui n’est pas bon pour vous ne peut pas être bon pour votre recherche.

Conclusion

En doctorat, gardez en tête vos objectifs de long terme. Concentration et volonté sont vos maîtres, patience et régularité vos alliés. Cette discipline ne s’improvise pas. Le doctorat requiert une nouvelle façon de travailler. Trouver le bon rythme prend du temps, cela doit faire partie de vos objectifs tous les ans.

Évacuer tout ce qui n’est pas utile est la clé de la discipline. En doctorat, apprenez à ne faire que ce qui est nécessaire. Vous culpabilisez ? Demandez-vous pourquoi. La culpabilité n’est pas nécessaire, évacuez-la en vous demandant d’où elle vient et pourquoi vous la ressentez. Cela vous fera évoluer. Évoluer est nécessaire en doctorat, alors prenez le temps de le faire.

Ne cherchez pas à faire comme d’autre doctorants. Ne vous remettez pas en question, ne doutez pas de votre capacité à faire de la recherche. Ne questionnez que deux choses : le rythme que vous vous imposez et votre confiance en vos idées.

Tous vos problèmes viennent de là.

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8 réponses

  1. Merci Erika pour ces précieux conseils, parfois je suis tellement stressé au point de perde du poids.

    1. Je vous en prie, j’espère que ces quelques conseils pourront vous être utiles et être mis en oeuvre.

      Ne ruinez pas votre santé mentale et physique. Mal vivre son expérience doctorale est loin d’être une fatalité, même si je comprends qu’on puisse y laisser une part de nous-même (j’ai moi-même perdu 10 kg durant les six derniers mois de la rédaction).

      Je vous souhaite sincèrement de réussir à vous préserver, votre recherche n’en sera que meilleure !

      A bientôt,
      Erika

  2. Merci à vous pour cet article !
    Ça me rassure de vous lire, ce n’est pas évident en 1ère année de ne pas culpabiliser du moins pour moi. J’ai constamment l’impression de perdre du temps, de m’intéresser davantage à mon terrain qu’à mes lectures.
    Est ce que vous pourriez partager un lien vers me documentaire que vous avez évoqué ?
    Merci

    1. Avec plaisir, et merci à vous pour ce commentaire !

      Et oui, dur de ne pas culpabiliser dans ce genre d’activité où vous jouez le rôle du boss et de l’apprenant. Il n’y a pas pire boss que nous-mêmes, et se gérer dans ce double rôle et l’une des plus grandes difficultés en doctorat.

      Je suis sûre que vous saurez trouver le juste milieu avec le temps, en travaillant l’indulgence du boss et la persévérance de l’apprenant 🙂 Les choses vont beaucoup évoluer durant les prochaines années, rassurez-vous.

      Le film Être et Devenir de Clara Bellar est dispo en VOD sur le site officiel : http://vod.etreetdevenir.com/

      A bientôt, et bon courage avec la première année ! J’avais fait un article et une vidéo spécialement pour les premières années justement : https://erikadupont.com/2021/09/27/comment-reussir-sa-premiere-annee-de-doctorat/

      Erika

  3. C’est intéressant. Je me prépare à tenter cette aventure ! J’exerce une activité professionnelle très entreprenante. J’imagine déjà les difficultés qui m’attendent.
    Merci Érika pour ces précieux conseils.

    1. Avec plaisir 🙂
      Félicitations pour votre projet et rassurez-vous : si vous entreprenez déjà et que votre activité vous accapare beaucoup, vous êtes bien armé pour le doctorat 😉 J’ai fait l’inverse, puisque j’ai commencé à entreprendre après le doctorat, et je retrouve vraiment les mêmes enjeux et le même rapport au travail dans les deux activités. J’adore !
      A bientôt sur ce site !
      Erika

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