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Les 3 piliers d’une inscription en doctorat réussie : transformer son idée en projet

Conférence : “Transformer son idée en projet : les 3 piliers d’une inscription en doctorat réussie.”

Conférence d’Erika Dupont, le 14 décembre 2022.

Je sais que parmi vous, il y a des doctorants qui ont besoin de force, de conseils, de motivation.

Et puis, il y a des futurs doctorants, qui veulent se lancer dans la voie de la recherche ou qui hésitent encore à le faire.

Aujourd’hui, je vais m’adresser aux futurs doctorants qui sont là.

Mon but, c’est de vous orienter au maximum pour vous éviter de faire les erreurs les plus courantes.

J’accompagne beaucoup de doctorants qui sont en difficulté, et je vous assure que 99 % de ces difficultés trouvent leur origine dans une inscription qui a été mal maitrisée au départ – c’est pour cela que j’insiste autant sur la préparation à l’inscription, et que j’ai créé le programme Lauréats cette année.

Je ne pourrai pas, malheureusement, répondre à toutes vos interrogations aujourd’hui. Mon objectif est de vous donner les grandes lignes qui vous permettront d’y voir plus clair, et si vous souhaitez aller plus loin je vous invite à vous rapprocher de moi après la conférence. Vous pouvez aussi visiter ma chaîne Youtube, où vous trouverez beaucoup d’informations et d’explications complémentaires sur l’inscription en doctorat.

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Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est que vous avez certainement une idée de sujet que vous aimeriez traiter en doctorat.

La passion pour un sujet, c’est le principal moteur des doctorants et des chercheurs. C’est ce qui nous motive au départ.

Le problème avec la passion, c’est qu’elle rend un peu aveugle.

On a tendance à ne pas se soucier beaucoup du reste, et à ne pas écouter les conseils qu’on entend.

Alors, faites attention à vous. Si vous voulez que cette passion reste saine et que vos débuts en recherche se passent pour le mieux, songez bien aux piliers d’une inscription en doctorat réussie.

Ces piliers, il y en a trois.

On va les détailler, et vous allez voir qu’ils vont vous permettre de travailler votre idée. Bien réfléchir à ces aspects, c’est ce qui va vous permettre de transformer votre idée en véritable projet doctoral.

1. Se questionner en profondeur sur ses motivations : le premier pilier d’une inscription en doctorat réussie

Vous avez une passion pour un sujet et vous avez une réelle envie de faire de la recherche – je sais que parmi vous, certains ont cette envie depuis longtemps mais il y a beaucoup de peurs qui vous freinent.

Pour avancer, je vous conseille de creuser en vous cette motivation :

D’où vient-elle ? Depuis quand elle est là ?

Souvent, on a une idée du métier de chercheur via des médias comme les films, les livres ou les reportages. On a une image d’un métier qui a l’air passionnant, mais tout ce qu’on entend sur le doctorat à l’université, dans la presse ou sur les réseaux sociaux donne une image qui est complètement différente et c’est ça qui fait que souvent, on hésite. On se demande si on sera vraiment à la hauteur et si on mesure vraiment ce qui nous attend.

Là, il s’agirait de faire le tri en revenant à soi.

Être au clair sur ses motivations et sur ce qui nous pousse vers la recherche, c’est ça, qui va nous permettre de surmonter les difficultés qui nous attendent.

Parce qu’il y en aura, et qu’il ne s’agit pas de les éviter, il s’agit de pouvoir les gérer le moment venu : un doctorant qui est en réelle difficulté, c’est un doctorant qui ne sait plus pourquoi il s’est lancé là-dedans.

Un doctorant qui au contraire surmonte toutes les difficultés, c’est un doctorant qui se souvient régulièrement des raisons qui font qu’il est là. Il sait ce qui le motive, c’est clair pour lui, et ça l’aide à pallier les problèmes qu’il rencontre.

Donc préparez-vous, en rédigeant sur papier toutes vos motivations – ce n’est vraiment pas un travail facultatif : pourquoi vous voulez faire un doctorat ?

Si vous avez envie d’impacter, écrivez-le. Si vous avez envie de changer le monde, écrivez-le. Si vous avez envie de faire un certain type de carrière, écrivez-le.

N’ayez pas peur de vos motivations.

N’ayez pas peur d’être naïfs, ou d’être trop ambitieux. On n’est jamais « trop » ambitieux – c’est mon avis, et on a le droit de vouloir impacter. C’est ça qu’on veut, c’est ça qu’on admire chez les autres : des personnes qui impactent.

Et pour impacter, il n’y a qu’une chose à faire : se lancer, et faire un petit pas de plus chaque jour. Voilà. Il n’y a aucun autre moyen pour impacter que de se lever tous les matins et de faire de notre mieux. C’est ce que font tous les chercheurs que vous admirez. Les carrières ne se font jamais du jour au lendemain. Elles se font, petit pas après petit pas, et il n’y a rien de spectaculaire dans tout ça.

Donc l’important, déjà, c’est de savoir pourquoi on fait ce travail, c’est de savoir ce qu’on veut sur le long terme.

Et ce n’est pas à l’extérieur que vous allez trouver les réponses (dans les films ou sur les réseaux sociaux). Ça peut vous inspirer, et vous donner des informations. Mais les réponses par rapport à vos doutes, c’est en vous que vous devez aller les chercher.

Prenez ce temps.

Détaillez au maximum sur vos envies de carrière : déjà, quel type de carrière vous voulez faire ? Pourquoi ? Comment vous vous percevez dans 5 ans, dans 10 ans ? Et surtout : qu’est-ce que vous, vous avez envie de faire en recherche ? Comment est-ce que vous, vous aimeriez faire de la recherche ?

Pourquoi c’est important de se demander tout ça ?

Parce que c’est lié à votre sujet.

Vous devez vous demander comment votre sujet va vous permettre d’atteindre vos objectifs de carrière. C’est-à-dire : comment aborder ce sujet en recherche, de sorte à vous permettre de faire la carrière que vous visez ensuite ?

Par exemple – c’est un exemple complètement hypothétique mais qui vous permettra de visualiser ce que je veux dire :

Si votre sujet préféré est l’art anglais, et que votre rêve est de faire des conférences dans le monde entier, vous allez certainement attaquer le sujet de l’art anglais sous l’angle de son internationalité : la diffusion de l’art anglais, sa réception à l’étranger, les voyages d’artistes, etc. Comme ça, vous pourrez toujours viser les collections britanniques des musées dans n’importe quel pays. Vous pourrez postuler dans différentes universités ou différents musées étrangers et ça vous permettra d’avoir un sujet qui colle avec vos envies en termes de poursuite de carrière.

Par contre, si votre sujet préféré est l’art anglais mais que votre rêve est plutôt de vivre en France, que vous vous projetez plutôt dans une vie stable à Paris, mieux vaut attaquer le sujet autrement. Vous allez regarder les collections d’art anglais que nous avons dans les musées français, et vous concentrer sur ces collections : qu’est-ce qu’on a, est-ce que ces œuvres sont bien valorisées dans les musées ? Où sont les œuvres que personne ne connaît et pourquoi elles méritent qu’on s’intéresse à elles, par exemple ? Comme ça, pendant le doctorat vous aurez vos sources près de vous, et après le doctorat vous pourrez postuler en France tout en ayant un sujet britannique.

C’est important : demandez-vous quel sujet vous pouvez attaquer en doctorat, qui vous rendra uniques par la suite et vous permettra de faire la carrière dont vous rêvez aujourd’hui.

Voilà pour le premier pilier : trouvez l’adéquation entre votre sujet et votre poursuite de carrière. Pour trouver cette adéquation, vous devez être au point d’abord sur ce qui vous motive et sur le pourquoi vous voulez faire une thèse. Comme ça, vous aurez une image beaucoup plus claire de ce que vous voulez faire en recherche, ce qui vous permettra de surmonter beaucoup de difficultés pendant le parcours et d’avoir une vision à long terme qui vous motive.

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2. Choisir son directeur selon les bons critères

Si vous vous êtes renseignés sur les difficultés courantes en doctorat, vous savez qu’il y a des grands classiques.

Les problèmes avec le directeur de thèse en fait partie.

Éviter ce problème est possible si vous vous donnez la chance de choisir votre directeur en fonction de certains critères.

Je m’explique :

Pour trouver votre directeur, vous devez être point sur le sujet que vous voulez traiter. Le premier pilier qu’on vient de voir va vous permettre de dégager des pistes pour attaquer votre sujet d’une certaine manière. Bien sûr, ces pistes ne sont pas encore complètement arrêtées et vous devez garder une certaine flexibilité par rapport à elles.

Lorsque vous serez au clair sur les différentes idées de sujets et de problématiques, vous allez pouvoir commencer à repérer les personnes adéquates pour vous encadrer. Pour reprendre l’exemple de tout à l’heure, vous allez par exemple rechercher les Professeurs qui s’intéressent à l’art anglais, mais vous allez aussi cibler les Professeurs qui s’intéressent par exemple aux voyages d’artistes, même s’ils sont espagnols ou américains. Ou pas : si vous voulez faire carrière en France, vous allez peut-être cibler les Professeurs qui travaillent sur l’art espagnol en France, ou l’art américain en France. Parce que ces Professeurs-là pourront tout à fait vous indiquer comment mener une recherche de ce type.

Ciblez donc les Professeurs qui pourraient vous encadrer, en fonction de leurs orientations. Pour cela, il vous suffit de rechercher des travaux sur des sites comme HAL, Google Scholar ou theses.fr (et sur vos bases de données spécialisées si vous avez des accès). Vous insérez vos mots-clés et vous faites une recherche en arborescence. Vous allez obtenir une liste de chercheurs, dont vous aurez lu les travaux, et que vous allez pouvoir contacter.

Je vous conseille de vous renseigner sur votre futur directeur, pas seulement au niveau de ses travaux. N’hésitez pas à contacter ses doctorants actuels ou passés (vous aurez l’information sur theses.fr).

Demandez-vous aussi de quel type de direction vous avez besoin : quel est votre tempérament au travail ? Avez-vous besoin de quelqu’un de très présent, ou au contraire de quelqu’un qui vous laissera travailler librement, sans vous imposer des points chaque semaine ? Il y a toutes sortes de directeurs et directrices.

Lorsque vous aurez ciblé les encadrants potentiels pour votre recherche, vous allez les contacter par mail. Le plus souvent, si la demande est bien faite, ils vous proposent un entretien en visio ou par téléphone.

Lors des échanges que vous aurez, n’hésitez pas à leur demander comment ils travaillent avec leurs doctorants, ce qui vous permettra ensuite de faire le point sur les différents échanges que vous aurez eus et de faire un choix éclairé.

Il n’y a rien de plus important qu’un bon encadrement. Ne négligez surtout pas cet aspect, et ne vous inscrivez pas en doctorat avec le premier encadrant qui vous accepte. Vous devez avoir le choix, et faire ce choix de façon éclairée.

N’oubliez pas aussi de vous demander ce qui est le plus pertinent pour votre projet : direction simple, co-tutelle, co-direction ? Faites ce qui semble le plus adapté à votre projet.

Si vous avez un projet de thèse en Amérique latine avec une inscription en France, il peut être pertinent de mettre en place une co-tutelle avec l’Amérique latine, afin d’avoir un directeur sur place et une université d’accueil lors de vos déplacements. Cela peut aussi vous ouvrir des portes pour des financements, et vous donner plus d’options.

Faites en fonction de ce qui est le plus pertinent pour vous et pour votre sujet. Pensez à votre confort pendant la thèse, en balisant bien le terrain en amont.

3. Le financement de la recherche : un incontournable

Le financement de recherche est un sujet épineux pour un grand nombre d’entre vous.

Je sais que parmi vous, beaucoup recherchent une CIFRE ou s’interrogent sur la possibilité de faire une thèse « en travaillant », c’est-à-dire en gardant son emploi actuel au lieu de se faire financer par un contrat de recherche.

Alors, je voudrais essayer de répondre à un maximum d’interrogations sur ces sujets :

D’abord, je vous conseille de vous renseigner sur chaque type de financement de recherche. Il y en a de plusieurs types :

  • Les contrats doctoraux = les contrats avec les écoles doctorales
  • Les contrats d’organismes de recherche = les contrats avec le CNRS ou le CEA par exemple
  • Les contrats de région = thèses financées par les collectivités territoriales
  • Les CIFRE = les conventions industrielles (appelées parfois « thèses en entreprise »)
  • Les bourses doctorales = financements souvent ponctuels

Si vous voulez faire une carrière académique, il sera plus avisé de rechercher un contrat doctoral ou un contrat d’organismes de recherche, qui vous permettent d’emblée d’être sous contrat avec les universités et souvent, d’enseigner à l’université. Si vous voulez faire une carrière dans l’industrie, il sera plus avisé de rechercher une CIFRE, puisque vous mènerez vos travaux de recherche directement en entreprise ou en tout cas sur un terrain bien spécifique – ce qui ne vous empêche pas d’enseigner à l’université si vous le souhaitez.

En tout cas, chaque type de financement permet une insertion plus ou moins naturelle dans tel ou tel secteur à la sortie du doctorat – même si rien n’est écrit ou garanti. Ce n’est donc pas un choix à faire au hasard, ou en fonction de la rémunération seule par exemple. Vous devez savoir, autant que faire se peut, où vous vous dirigez ensuite.

Trouver ces financements se fait comme une recherche d’emploi : les offres sont relayées sur des sites de recherche d’emploi comme Indeed. Pour creuser, vous pouvez aussi aller voir sur les sites des écoles doctorales, des organismes de recherche et des régions par exemple. Pour les CIFRE, je vous recommande d’exploiter le site de l’ANRT, qui est une mine d’informations pour vous et qui vous permet également d’envisager de monter vous-même votre projet de thèse CIFRE.

Concernant ce qu’on appelle les thèses « sans financement », ou les thèses « auto-financées », elles sont possibles dans certaines disciplines des sciences humaines et sociales.

Aucun docteur en SHS ne vous recommandera cette option, et tous vous conseilleront de chercher un financement de recherche. Le doctorat n’est pas une poursuite d’études classiques, mais un emploi à temps plein – si vous pensez le contraire, je vous encourage vraiment à vous rapprocher de docteurs en SHS et de leur poser vos questions.

Il est possible de s’inscrire en doctorat SHS en étant salarié, parce que les offres sont rares. Les écoles doctorales vous permettent donc de mener des travaux de recherche sans en avoir, mais elles vous recommanderont toujours de continuer de chercher des offres pendant vos années de thèse.

Est-ce que cela vaut le coup de faire une thèse sans financement ?

Encore une fois, c’est à vous de peser le pour et le contre. Beaucoup de docteurs sont très heureux d’avoir pu faire leur thèse sans financement, et d’autres vous diront tout le contraire. En tout cas, plus de 40 % des thèses en SHS sont abandonnées faute de financement – l’épuisement étant la cause sous-jacente.

Si vous voulez vous lancer, préparez-vous mentalement et ficelez votre projet doctoral de sorte à avoir un maximum d’opportunités pendant le doctorat.

Je vous recommande aussi de vous poser les bonnes questions : beaucoup de jeunes chercheurs ont peur de la recherche de financements et l’évitent lorsqu’elle n’est pas obligatoire. D’autres ont peur de quitter leur emploi actuel, au cas où ils ne termineraient pas le doctorat.

C’est compréhensible, mais tentez de faire la part des choses : par exemple, une thèse non-financée a beaucoup plus de chances d’être abandonnée, donc si vous avez peur d’abandonner, chercher un financement sera plus judicieux que de conserver votre emploi et de mener les deux de front.

De même, la recherche de financement en sciences humaines et sociales ne doit pas vous effrayer, au contraire. Elle vous permettra d’apprendre le métier de chercheur, puisque la recherche de crédits est malheureusement le quotidien des chercheurs confirmés. Chercher un financement pendant le montage d’un projet doctoral ne peut que vous pousser à affiner votre projet, à faire connaissance avec le terrain de la recherche, ses acteurs, ses enjeux. Il n’y a rien de plus formateur.

Enfin, pour tous les jeunes chercheurs qui se lanceront sans financement, je vous recommande de postuler aux bourses de recherche. Elles sont intéressantes pour vous car souvent, il ne s’agit pas de contrats de recherche à proprement parler. Vous pouvez être salarié et bénéficier d’une bourse ponctuelle pour faire un déplacement ou pour achever votre thèse. Elle constituera un complément de revenus et participera au prestige de votre CV, les bourses étant souvent délivrées par des centres de recherches et autres Fondations.

Voilà pour le dernier pilier : posez-vous les bonnes questions concernant le financement de vos travaux : de quel type de financement avez-vous besoin ? Quelles sont les contraintes éventuelles liées à votre carrière actuelle et future ? Êtes-vous en reprise d’études, avez-vous déjà un emploi, êtes-vous prêt à quitter cet emploi pour mener une thèse financée et si la réponse est non, demandez-vous pourquoi.

Conclusion :

J’espère vous avoir permis d’y voir un peu plus clair. Je préfère éviter d’entrer trop dans le détail, d’une part parce que le temps de parole ne me le permet pas, d’autre part parce que ce serait trop dense pour les personnes qui cherchent à y voir clair et risqueraient de se sentir encore plus perdues.

Si vous souhaitez approfondir l’un des points que j’ai évoqués, il y a de fortes chances que vous trouviez la réponse à vos questions sur ma chaîne Youtube, où je publie un grand nombre de vidéos sur ces sujets.

Si vous ressentez le besoin d’être accompagnés dans vos démarches : c’est mon métier. J’accompagne le montage de nombreux projets de thèse au quotidien, et j’ai créé une formation spécialement dédiée à l’inscription en doctorat : c’est le programme Lauréats. N’hésitez donc pas à vous rapprocher de moi si vous souhaitez en savoir plus, via les réseaux ou en prenant directement rendez-vous.

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4 réponses

  1. Bonjour,
    Merci vos vidéos. Je veux m’inscrire en doctorat, je prépare un projet de thèse, j’ai trouvé ma directrice de thèse. Seulement, que faire si je n’ai le contrat doctoral de l’université que je vise ? Est-ce que je peux candidater à d’autres contrats doctoraux dans d’autres universités, l’année d’après, et “lâcher” ma directrice de thèse qui m’a aidé à rédiger mon projet ?

    1. Bonjour,

      Vous pouvez, en effet, envisager de passer le concours des contrats doctoraux dans une autre université. C’est ce que font la plupart des candidats qui ratent le coche une année et qui ne sont pas découragés. L’important est de bien expliquer vos raisons à votre directrice actuelle, qui devrait parfaitement comprendre la situation et ne pas vous en tenir rigueur. D’ailleurs, si vous n’obtenez pas votre contrat cette année, la suggestion viendra probablement d’elle-même : elle vous dira d’envisager d’autres pistes et de ne surtout pas vous accrocher à celle-ci.

      Selon les disciplines, il est aussi possible d’envisager d’autres modes de financements : cifres, bourses de recherche, contrats de recherche. Il y en a, et vous pouvez aussi envisager de monter une Cifre vous-même — ne vous en tenez pas qu’aux offres.

      N’hésitez pas à prendre contact avec moi si vous avez besoin d’un plan B après le concours de cette année.

      En tout cas, je vous souhaite bon courage ! Je suis sûre que tout va bien se passer !

      Erika

  2. Merci beaucoup pour votre réponse. Je suis en lettres (lettres classiques), donc je pense que je peux laisser tomber les cifre. Savez-vous où trouver les informations sur les bourses ou contrats possibles ?

    1. Ne vous laissez pas abattre si vite ! 😅
      N’y a-t-il pas des entreprises ou des structures auxquelles vous n’avez pas encore pensé ? Des librairies innovantes et/ou en ligne, des start-up qui s’intéressent à l’histoire de la langue et qui auraient besoin d’un expert pour explorer une voie autour de votre thématique, des collectivités qui géreraient des bibliothèques ou un patrimoine en lien avec votre sujet, des associations investies dans la recherche ou la conservation ?

      Pour les bourses et les contrats possibles, j’en ai beaucoup parlé dans différents articles de ce blog et sur des vidéos dédiées sur la chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCw_F19VRVoWOTFGhlpOjtGg

      Si vous souhaitez être conseillée et aiguillée sur le sujet du doctorat et de l’inscription, vous pouvez également vous abonner à la newsletter qui arrive chaque mardi dans votre boîte mail : https://erikadupont.com/newsletter/

      Bon courage et à bientôt !

      Erika

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